On n’améliore pas ce que l’on ne mesure pas. Or, nos entreprises et surtout nos organisations en entrepreneuriat sont plus ou moins outillées pour s’évaluer sauf évidemment en utilisant les états financiers.

Ces derniers témoignent d’une performance économique passée, mais il y a tellement d’autres éléments à mesurer et à évaluer pour progresser tels que la satisfaction de la clientèle, les délais de livraison, la performance d’équipe versus individuelle, les impacts économiques, sociaux et environnementaux, le bonheur au travail et bien d’autres.    

La performance de l’écosystème entrepreneurial

À noter que dans notre écosystème en entrepreneuriat, c’est le même constat. Je dirais même que la marche est très haute. Nous évaluons notre impact économique en fonction du nombre d’entreprises accompagnées, du nombre d’emplois créés, du montant des investissements générés, etc. Il s’agit de mesures pertinentes pour faire de l’économie politique, mais les temps changent… Par exemple, prendre l’indicateur emplois créés comme mesure du succès en 2019 est presque péjoratif. Ça veut dire que l’argent public sert à retirer des employés d’une entreprise existante pour les diriger vers une entreprise financée.

De toute évidence, les indicateurs de performance de notre écosystème doivent évoluer pour que globalement nous progressions.

La performance sous tous ces angles

Au-delà de cela, sait-on si les organisations financées par les fonds publics sont performantes ? Que savons-nous de la satisfaction de la clientèle fasse à ses organisations ? Du bonheur des employés ou de la reconnaissance des partenaires ? Pouvons-nous connaître précisément notre impact chez nos entrepreneurs et notre impact sur l’état de l’entrepreneuriat sur le territoire ? Avons-nous des repères pour estimer notre contribution sociale et environnementale ?

Des outils pour être plus efficient et pour mieux utiliser les fonds publics

Par ailleurs, est-ce que nos organisations financées par les fonds publics disposent des meilleurs outils pour être efficaces, efficientes et performantes ? Ont-elles des cibles de marché à transformer ? Accompagnent-ils, forment-ils et financent-ils des entrepreneurs sans être au top de leur propre performance organisationnelle ? Sommes-nous des cordonniers bien chaussés ou mal chaussés ?

Bien que je pose la question, j’ai déjà certaines réponses. Dans la fusion des 18 entités de Femmessor Québec, j’ai pu recenser 18 modes de fonctionnement distincts entre les OBNL. Après coup, ce fut tout un exploit de mettre tous ces outils en communs pour en faire une belle entreprise efficiente. Trois ans plus tard, cet organisme peut se vanter d’être pratiquement sans papier, entièrement numérique, et d’avoir les outils technologiques pour faire de la reddition de compte au quotidien malgré ses 17 régions d’opérations. Comment progresser sans s’évaluer ?

On n’améliore pas ce que l’on ne mesure pas !

De plus, vous le savez sans doute, je suis une partisane de la mesure en entrepreneuriat. J’ai commencé ma carrière en mesurant le dynamisme entrepreneurial des régions du Québec en 1995…

Clairement, les écarts entre les territoires nous révélaient beaucoup d’informations nous guidant vers des recommandations de politiques publiques et de bonnes pratiques à mettre en œuvre. Encore en 2019, nous sommes sous-documentés en matière d’entrepreneuriat. Pourtant, la mesure de l’entrepreneuriat est le point de départ des démarches de communautés entrepreneuriales. Puis, l’état des lieux, ça mobilise. Il y a tellement d’autres outils de mesure et d’évaluations utiles à notre progression.

Vous souhaitez mettre en place un système performant dans votre OBNL ? Rouge Canari peut vous accompagner dans tous ces domaines d’évaluation.

Pour conclure, chez Rouge Canari, nous disposons de plus d’une expertise pour vous aider à mettre en place des outils numériques pour optimiser vos tableaux de bord. Plus de rapports de reddition de compte à faire aux trimestres !

Au plaisir de vous rencontrer.